Un officier poursuivi pour abus sexuel sur mineur

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Revue de presseKiosque360. Un officier de la marine royale a été arrêté à Casablanca. Il aurait abusé d’un adolescent. L’affaire est devant la justice.

Le 24/06/2014 à 02h35

Une relation qui se tisse sur des sites de rencontres pour homosexuels avant de finir devant la justice. C’est en résumé l’histoire d’un officier de la Marine royale et d’un adolescent âgé de 16 ans à Casablanca. Les deux, rapporte Assabah, dans son édition de ce mardi 24 juin, s’étaient donnés rendez-vous près la gare Casa-Voyageurs, avant de mettre le cap sur l’immeuble où réside l'officier au quartier Belvédère. Dans le parking, ils choisissent un réduit pour se livrer à leurs ébats. Mais ce sont plus tard des cris de l’adolescent, abusé par l’officier, qui ameutent les voisins, souligne Assabah. C’est que l’homme n’avait pas tenu parole et a refusé de payer le mineur pour les "services" qu’il lui a rendus.

Interrogé d’abord par les habitants de l’immeuble, l’adolescent raconte, dans le détail, le deal passé avec l’officier. Embarqués par la police, l’adolescent s’est rétracté en niant avoir entretenu quelque relation que ce soit avec l’officier. Quant à l'officier, il a affirmé que l’affaire a été montée de toutes pièces par ses voisins et qu’il s’agissait d’une dénonciation calomnieuse pour se venger de lui. Mais c’était sans compter avec la détermination des voisins qui avaient décidé d’aller jusqu’au bout. Certains d’entre eux ont déclaré aux enquêteurs que l’officier en question est connu pour son homosexualité et qu’ils l’avaient à maintes reprises réprimandé à cause d’individus "louches" qu’il recevait assez souvent chez lui.

Cette affaire remet sur le tapis les dangers qu’impliquent les sites de chat et surtout pour les mineurs. Des parents peuvent verrouiller, ou surveiller l’usage qui est fait d’un ordinateur à la maison. Mais la tâche devient plus ardue quand il s’agit d’épier un adolescent avec un smartphone. D’un autre côté, le genre d’accusations, comme celles adressées à l'encontre de l’officier, peuvent ruiner une vie si elles ne sont pas fondées. Et c’est à la justice de dire le dernier mot.

Par Fatima Moho
Le 24/06/2014 à 02h35