L’affaire de la femme infidèle qui avait fait, début janvier, la Une de la presse nationale, connaît un nouveau rebondissement. La femme en question avait été prise alors en flagrant délit d’adultère, à Safi, dans une voiture où elle faisait plus que roucouler avec un magistrat. Le couple, en état d’ébriété, avait en effet été surpris par le mari dans une position qui, selon lui, ne laissait place à aucune ambiguïté. La justice ayant prononcé un non lieu qui a paru insensé à l’époux de la mise en cause, celui-ci a fait, au lendemain des faits, une tentative de suicide avortée.
Al Massae, qui revient dans son édition du samedi 15 mars sur cette affaire, avait en effet rapporté, le 3 janvier 2014, que "le parquet n'a pas pris en compte le témoignage du mari, pourtant corroboré par une déposition faite à la police et une constatation de visu des faits incriminés sur les lieux", sous-entendant que la Cour d’appel tenait, semble-t-il, à préserver le juge compromis dans ce scandale, un juge exerçant à la Cour d’appel de Safi. Le mari trompé, avait tenté de mettre fin à ses jours après avoir rédigé une lettre où il confirmait avoir surpris sa femme dans une posture contraire aux bonnes mœurs avec un homme ivre. Lettre qui l’a sauvée pour avoir alerté sa famille qui est intervenue à temps.
Ironie du sort
Al Massae, dans son édition à paraître ce samedi 15 mars, ressort, et pour cause, ce dossier que le parquet avait classé "sans même prendre le soin d'entendre le plaignant et d'autres témoins", avait d’ailleurs rapporté précédemment le journal en citant la famille de l’époux trahi. L’affaire, en effet, revient sur le devant de la scène avec une nouvelle tentative de suicide : celle de la femme adultère, en l’occurrence, cette fois ! Al Massae nous apprend ainsi que la femme en question a tenté, jeudi, de mettre fin à ses jours par défenestration alors qu’elle se trouvait chez sa famille et après un litige qui l’aurait opposée aux siens. Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte pour faire la lumière sur les causes de cet acte désespéré, la femme aurait succombé à une détresse psychologique liée à sa liaison avec le fameux juge, une liaison qui a créé des tensions entre elle et sa famille. Evacuée d’urgence à l’hôpital avec des traumatismes au visage et au dos, elle serait actuellement dans une situation instable sur laquelle les médecins ne peuvent encore se prononcer. Mais, fait intéressant, le ministère de la Justice a rouvert le dossier suite à la présentation du juge devant le conseil de discipline. Et, cette fois-ci, toutes les parties, assure-t-on, seront entendues.