Etat d’alerte. Ce 1er mars, les services de la gendarmerie royale d'El Jadida ont poursuivi leur enquête relative à la disparition d’un flacon de vaccin anti-Covid AstraZeneca, développé par l’université d'Oxford. D’après Assabah dans sa livraison du 2 mars, ce flocon faisait partie d’une livraison de flacons envoyée au Centre sanitaire d’Oulad Ghanem, samedi dernier, conformément au protocole de surveillance mis en place.
Selon le quotidien, cette enquête est supervisée par le procureur du roi près la Cour d’appel d’El Jadida. Les autorités espèrent découvrir le sort réservé à ce flacon porté disparu qui pourrait permettre la vaccination de dix personnes pour la première dose. Les services de la gendarmerie royale souhaitent également lever le voile sur les motivations de ce vol, d’autant que l’utilisation de ce flacon en dehors du cadre sanitaire mis en place par le ministère de la Santé pourrait avoir des répercussions sur les personnes vaccinées.
Outre les répercussions sanitaires, le quotidien énumère plusieurs conséquences à ce vol. Par exemple, les personnes vaccinées par ce flacon disparu ne pourraient pas bénéficier d’un passeport vaccinal. Assabah indique aussi que le vol de ce flacon est pénalisé par la loi.
Pour les besoins de leur enquête, les autorités locales ont procédé à l'interrogatoire de tous les membres du personnel soignant du Centre sanitaire présents le jour de la livraison, à savoir samedi dernier. Parmi eux, le quotidien recense des infirmiers, des agents de sécurité et un médecin. Les autorités ont également inspecté les lieux, en vue de rassembler les informations utiles à l’enquête. Lundi matin, le mystère de la disparition de ce flacon n’avait pas encore été résolu.
En revanche, des sources concordantes pointent du doigt une infirmière qui aurait été présente toute la journée de la livraison. Les mêmes sources indiquent que cette infirmière avait reçu la livraison de 22 flacons et signée les papiers relatifs à la réception des vaccins.
