Tétouan. «Sexe contre bonnes notes»: le professeur risque 20 ans de prison

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Revue de presseKiosque360. L'affaire du chantage sexuel qui a secoué l'université Abdelmalek Essaadi de Tétouan se dénoue, le professeur mis en cause étant passé aux aveux. Il risque une très lourde peine.

Le 09/05/2017 à 18h24

Le scandale du «sexe contre les bonnes notes» continue d’alimenter les débats et de faire les choux gras des médias et réseaux sociaux. Le professeur auteur du chantage sexuel a reconnu les faits qui lui sont reprochés.«Après avoir tout nié en bloc lors de la première séance de son interrogatoire devant la police judiciaire, il a fini par craquer et est passé aux aveux. Sa garde à vue a été prolongée après que le Parquet de la Cour d’appel de Tétouan a demandé l’approfondissement de l’enquête», rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 10 mai.

Quatre étudiantes, qui auraient été victimes du chantage sexuel du mis en cause, ont été entendues par la police judiciaire. De même, la police technique a saisi les messages à caractère sexuel échangés entre le professeur et les étudiantes sur WhatsApp, ajoute le quotidien arabophone.

Pour sa part, Al Massae indique que le professeur a tenté d’esquiver les questions qui lui ont été posées lors de son interrogatoire au bureau du procureur général. Il a été finalement confondu par des éléments tangibles en possession de la police. Selon les sources de cette publication, entre autres preuves accablantes retenues contre lui, une feuille d’examen remplie de sa main en faveur d’une étudiante ayant bénéficié d’une note de 18 sur 20 en échange d’une relation sexuelle.

L'auteur du scandale sexuel qui a ébralé l'université Abdelmalek Essaadi a avoué souffrir d’une maladie psychologique qui le poussait à conduire à son lit ses étudiantes. «Au départ, les échanges étaient une sorte de passe-temps avant qu’il ne se retrouve impliqué dans des faits réels, a-t-il dit aux enquêteurs», souligne le journal qui avance que cet auteur de chantage sexuel risque jusqu’à 20 ans de prison.

Par Abdelkader El-Aine
Le 09/05/2017 à 18h24