La BNPJ a interpellé, jeudi dernier à Meknès, une femme et un homme suspectés d’être impliqués dans le trafic de faux tests de dépistage Covid-19. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end (11 et 12 septembre), qu’il s’agit d’une employée d’un laboratoire d’analyses médicales et du propriétaire d’un studio de photographie où la police a saisi du matériel qui servait à la falsification des tests PCR. Les deux mis en cause ont été conduits au siège de la wilaya de la sûreté de Fès où ils devront s’expliquer sur les faits qui leur sont reprochés.
Les équipements saisis ont été transférés au laboratoire scientifique et technique. Une opération qui va permettre aux policiers d’évaluer le nombre des tests négatifs falsifiés ainsi que les noms des personnes qui en ont bénéficié.
Le quotidien Al Massae rapporte que l’employée du laboratoire et le propriétaire du studio coordonnaient, quotidiennement, en s’accordant sur le prix à payer pour chaque «client». Informés sur l’existence de ce trafic, les éléments de la BNPJ ont entamé leur enquête qui les a orientés vers un fil conducteur. Ils ont, en effet, trouvé un document falsifié, qui, après plusieurs investigations, leur a permis d’identifier et d’arrêter les deux faussaires.
Selon des sources autorisées, la police continue d’enquêter sur cette affaire, tout en vérifiant que les deux prévenus n’ont pas d’autres complices. Ce trafic est considéré comme un crime puisqu’il menace la santé publique et entrave les efforts déployés par les pouvoirs publics pour mettre fin à la propagation de la pandémie.
