Terrorisme: Qui sont les salafistes cagoulés de Fès?

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Revue de presseKiosque360. Le voile commence à être levé sur la cellule terroriste de Fès, dont le démantèlement a été annoncé, mercredi, par le ministère de l'Intérieur.

Le 25/07/2014 à 02h02

Le voile commence à être levé sur la cellule terroriste de Fès, dont le démantèlement a été annoncé, mercredi 23 juillet, par le ministère de l’Intérieur. Le profil des cinq membres de cette cellule ne diffère pas de celui de l’écrasante majorité des individus arrêtés, depuis mai 2003, en vertu de la loi antiterroriste. Dans son édition de ce vendredi 25 juillet, Akhbar Al Yaoum nous apprend que les membres de cette cellule, âgés entre 18 et 40 ans, ont été arrêtés séparément chez eux ou sur leur lieu de travail, dans le quartier Bensouda, par des éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ)". Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans, coiffeur de son état, d’un vendeur de beignets approchant la quarantaine et père de trois enfants, d’un menuisier de 22 ans et de deux artisans d’une trentaine d’années, dont l'un, père de deux enfants, travaille dans une société de confection, tandis que le second, célibataire, gagne sa vie comme technicien dans la fabrication de fours à Bensouda.

Selon toujours Akhbar Al Yaoum, ces hommes sont poursuivis pour coups et blessures à l'arme blanche sur la voie publique. Accusés d’appartenir à un mouvement salafiste, jihadiste et takfiriste, ils tombent sous le coup de la législation antiterroriste. De son côté, Assabah affirme que les enquêtes se focalisent sur la nature des éventuels liens qu’auraient pu entretenir les cinq individus avec des organisations terroristes et sur le fait de savoir s’ils n’avaient pas été impliqués dans l’embrigadement et l’envoi de volontaires pour le jihad dans des zones de conflits en Irak et en Syrie au profit de l’Etat islamique.

Assabah n’écarte pas l’existence de liens entre cette nouvelle cellule et une autre démantelée récemment et composée de quatre personnes interpellées à Fès, Meknès et Taounate. Pour rappel, cette cellule était dirigée par un individu très actif sur les sites pro-Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui avait fini par devenir un recruteur de terroristes pour perpétrer des attentats contre les institutions de l’Etat.

Par Fatima Moho
Le 25/07/2014 à 02h02