Pour ce qui est du premier dossier, la Cour a condamné un accusé à 12 ans de prison ferme, un autre à 8 ans de prison ferme, tandis qu'un troisième a écopé de 6 ans de prison ferme, pour "constitution d'une bande criminelle dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, apologie des actes terroristes de l'organisation Daech, via Facebook, et vol".
Les 3 mis en cause ont été arrêtés le 3 mai dernier à Tétouan, après avoir été poursuivis par le parquet pour actes terroristes, notamment "préparation de charges explosives, menace d'églises, de synagogues, d'hôtels et de postes de police par des armes blanches et des explosifs, volonté d’empoisonner des touristes dans des restaurants populaires de la ville et tentative de vol d'agences bancaires pour financer des actes terroristes".
Par ailleurs, des téléphones portables, des batteries et des télécommandes saisis chez les accusés se sont avérés, d'après l'expertise réalisée, être utilisés dans le recours aux manœuvres d'explosion à distance, selon le parquet.
La Cour a également condamné, dans le 2e dossier, un accusé à 5 ans de prison ferme, après avoir été poursuivi pour tentative d'exécution d'actes terroristes à l'intérieur du Maroc, visant notamment les esplanades du festival Mawazin à Rabat et des bars, et apologie d'une organisation terroriste à travers le réseau social "Facebook". Cet accusé a été arrêté le 19 mai dernier en possession de téléphones portables et de matières utilisées dans la production d'explosifs.
En outre, dans le 3e dossier, un accusé a été condamné à 4 ans de prison ferme, un autre à 3 ans de prison ferme dans le quatrième dossier et un autre à 2 ans de prison dans le cinquième dossier, après avoir été reconnus coupables des actes qui leur sont reprochés.
La Cour a, également, condamné, dans le sixième dossier, un autre accusé à une année de prison ferme, assortie d'une amende de 5.000 dirhams. Par ailleurs, elle a décidé de reporter au 25 janvier prochain l'examen de 13 affaires liées au terrorisme, et une autre affaire jusqu'au 18 du même mois, conformément à une requête de la défense.