La semaine dernière, 26 individus appartenant à quatre cellules terroristes ont été déférés par le BCIJ et la BNPJ devant le parquet en charge des affaires terroristes près la Cour d’appel de Rabat.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 28 décembre, que les suspects sont poursuivis pour constitution d’une bande criminelle visant à préparer et à commettre des actes terroristes. Le procureur général du roi les a traduits devant le juge d’instruction qui a décidé de les placer en détention provisoire, en attendant qu’ils soient soumis à une enquête approfondie.
Dans les détails, la première cellule est composée de 7 individus âgés entre 22 et 43 ans et originaires d’Azilal, Fès, Tanger, Casablanca, Tinghir et Sidi Slimane. Les suspects ont été déférés, jeudi dernier, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat qui les a poursuivis pour les chefs d’inculpation de constitution de bande terroriste portant atteinte à l’ordre public et vols sous la menace d’armes blanches. D’autres membres de cette cellule sont accusés d’appartenir à des factions religieuses extrémistes qui font l’apologie du terrorisme.
La deuxième cellule terroriste est composée de cinq membres âgés de 18 à 34 ans. Ces derniers sont originaires de Marrakech, Séfrou, Casablanca et Benguerir. Les suspects ont été déférés, jeudi dernier, devant le procureur général du roi qui les a poursuivis pour apologie et propagande d’actes terroristes. Par la suite, ils ont été présentés au juge d’instruction qui a ordonné leur incarcération.
Al Akhbar souligne que la troisième cellule, qui a été traduite devant le procureur général du roi, est composée de quatre membres âgés de 24 à 35 ans et originaires de Safi, Béni Mellal et Bouarfa. Les prévenus ont été arrêtés par la BNPJ et déférés devant le juge d’instruction qui les a poursuivis pour apologie d’actes terroristes et les a placés en détention provisoire.
La quatrième cellule est formée de 10 individus dont l’âge se situe entre 20 et 32 ans. Ils sont originaires de Meknès, El Hajeb, Guelmim, Dakhla, Casablanca, Laâyoune, Sidi Bennour et Tan Tan. Les mis en cause sont accusés de constitution de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes et d’en faire l’apologie et la propagande.