Nous sommes à Sidi Ouaâziz, l’un des douars de la province de Taroudant, où le petit pois fait partie des cultures vivrières qui fournissent de l’emploi aux populations locales et surtout aux jeunes et aux femmes.
Début janvier, les agriculteurs de ce douar ont commencé la récolte des petits pois.
Selon Boubker Abdellatif, président d’une association locale, la saison pour cette culture commence en août avec le semis et se termine avec les récoltes au mois de janvier.
Dans ce seul douar, selon notre interlocuteur, la saison des récoltes génère quelque 60 jours de travail par semaine.
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Cette année, la récolte est bonne, mais les prix ne suivent pas: au marché de gros, les petits pois coûtent entre 5 et 6 dirhams le kilogramme et les petits agriculteurs montrent du doigt la profusion des intermédiaires.
Selon les explications qui nous ont été fournies sur place, cultiver deux hectares de petits pois coûte entre 5.000 et 6.000 dirhams à cause de la facture de l’eau d’irrigation quand il ne pleut pas. Avec un ciel plus généreux, ce coût varie entre 1.000 et 1.500 dirhams.
Quant à ce que cela rapporte aux ouvriers, remplir un caisson, soit 16 kilogrammes, est facturé à 30 dirhams, sinon une journée de travail est payée 75 dirhams.