La Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion a ouvert une enquête au sujet d’une lettre portant des accusations graves à l’encontre de l’un de ses fonctionnaires. L’auteur de la lettre, un Américain d’origine libanaise, accuse un gardien de prison de harcèlement et de tentative d’extorsion.
Le détenu en question, un ancien investisseur âgé de 70 ans, ajoute dans sa lettre adressée à plusieurs responsables régionaux et à Mohamed Salah Tamek, délégué général de l’Administration pénitentiaire, qu’il a été victime de pratiques peu orthodoxes de la part d’un gardien de prison.
Selon ses dires, il aurait été fouillé de «manière indécente» et avec dérision devant de nombreux détenus. Il avance également des accusations graves selon lesquelles la cause du harcèlement dont il a été victime est son refus de donner audit gardien un pot-de-vin tous les mois.
Pour sa part, la famille du détenu exige l’ouverture d’une enquête. «Surtout qu’il est très âgé et qu’il souffre de maladies chroniques», souligne-t-elle. Une enquête a donc été ouverte pour élucider cette «affaire» et s’assurer de la véracité de telles accusations.