Le juge d’instruction près la cour d’appel de Tanger a élargi le cercle des investigations dans l’affaire de l’assassinat de l’étudiant universitaire Anouar en novembre 2022 à Tanger.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du mercredi 25 janvier, que le magistrat poursuit l’instruction de ce dossier en auditionnant aussi bien les proches de la victime que ceux de l’accusée qui est placée en détention préventive. Il n’exclut pas l’hypothèse de l’existence d’autres suspects qui auraient participé à ce meurtre sachant que la corpulence de l’accusée principale ne lui permettait pas de tuer toute seule le jeune homme qui avait la carrure athlétique.
Ces hypothèses laissent supposer qu’il existe des pièces manquantes dans ce dossier sachant que le juge d’instruction n’a pas, jusqu’à maintenant, procédé à la reconstitution du crime. Ce dernier a secoué la ville de Tanger en novembre 2022 et avait suscité beaucoup d’appréhensions sur celui ou ceux qui l’ont commis avant que l’enquête ne révèle que c’est une fille de Martil qui est la suspecte principale. Auparavant, les enquêteurs de la police judiciaire ont élargi leurs investigations aux amis et connaissances e de la victime et au gardien de l’immeuble où elle résidait et consulté les caméras de surveillance.
Le quotidien Al Akhbar souligne que toutes ces investigations étaient vaines surtout lorsque les enquêteurs ont découvert que la caméra de surveillance de l’immeuble où habitait la victime ne fonctionnait pas et que son téléphone portable et son ordinateur ont disparu.
Ils ont dû consulter les appels téléphoniques de la victime pour découvrir qu’un numéro anonyme s’est affiché à plusieurs reprises sur la liste des appels. Il s’est Ce numéro n’était pas enregistré avec le véritable nom de son propriétaire dans la liste des sociétés de télécommunication.
Les enquêteurs ont découvert que le détenteur de ce téléphone a contacté à plusieurs reprises un autre numéro de téléphone avant de s’éteindre définitivement. Le propriétaire de ce téléphone a été localisé à Martil, la même ville où habite l’accusée. Cet homme qui travaille dans un café fut auditionné immédiatement et interrogé sur l’identité du propriétaire du numéro de téléphone anonyme. Au début, il a essayé de nier l’avoir contacté avant de révéler qu’il s’agit de l’une de ses proches en l’occurrence la mineure qui est soupçonnée d’avoir commis ce crime.