L’Union Européenne s’apprête à abandonner l’heure d’été. C’est en tout cas ce que laisse entendre la proposition du président de la Commission européenne Jean Claude Juncker. En se basant sur les résultats d’un sondage mené par son département, révélant que 80% des personnes consultées sont favorables à la suppression du changement d’heure, il déclare: "les gens le veulent alors nous le ferons".
Au Maroc, à chaque changement d’heure, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer les perturbations physiologiques que cela entraine. Contacté par le360, Mohamed Benabdelkader, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration est clair. "Ce n’est pas parce que l’Europe compte abandonner l’heure d’été que nous allons nous aligner sur leur décision. Nous avons commandé une étude d’évaluation sur GMT +1. Nous déciderons à la lumière de ses résultats".
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Le ministre reconnaît que cet horaire a été appliqué pour s’aligner sur ses partenaires européens, mais celui-ci se justifie aussi pour des considérations d’économie d’énergie. «Lorsqu’on prend une décision, on veille à ce qu’elle soit basée sur un minimum de savoir scientifique. C’est pour cette raison que nous menons des enquêtes et des études». L’étude dont parle Mohamed Benabdelkader a été lancée il y a trois mois.
Le changement d’heure d’été au Maroc date de 2013 suivant le décret 2.13.781 du 28 septembre. Depuis, les Marocains avancent leurs montres à la fin de chaque mois de mars et les reculent à chaque fin du mois d’octobre.
