Souk El Arbaa: des écoutes font tomber les braqueurs d'un homme d'affaires

Dessin-Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Trois éléments d’une bande de voleurs, qui venaient de délester un homme d’affaires de 100.000 DH en liquide, ont été arrêtés mercredi dernier à Souk El Arbaa du Gharb par la police judiciaire locale. Des écoutes téléphoniques ont permis de les identifier et de les localiser.

Le 20/05/2016 à 23h43

La brigade de la police judiciaire de Souk El Arbaa a présenté ce vendredi, au procureur du roi près la Cour d’appel de Kénitra, trois individus appartenant à une bande de voleurs qui opéraient la nuit, cagoulés et munis d’armes blanches.

Selon le quotidien Assabah, dans son édition du week-end des 21 et 22 mai, les trois individus sont accusés d’avoir tendu un guet-apens à un homme d’affaires, au moment où celui-ci rentrait de nuit chez lui. A l’aide d’armes blanches, ils l’ont menacé et obligé à leur remettre un cartable qui contenait un somme d’argent en liquide dépassant les 100.000 DH.

Bien que cagoulés et malgré l’obscurité relative dans laquelle s’est déroulée l’agression, l’homme d’affaires a réussi, selon Assabah, à relever un signe particulier (une cicatrice) sur la main de l’un des assaillants.

Une précieuse piste est ainsi livrée à la police au moment du dépôt de la plainte. L’homme à la cicatrice est en effet rapidement identifié et le numéro de son portable mis sur écoute par les enquêteurs de la police. Ces derniers arriveront ainsi à identifier tous les autres membres de la bande avant de passer à l’action pour en arrêter immédiatement trois complices, alors que deux autres sont toujours en état de fuite, mais activement recherchés.

La police a réussi également à mettre la main sur un important butin, chez le cerveau de la bande, constitué essentiellement d’importantes sommes d’argent que les voleurs soutiraient à leurs victimes.

Les prévenus, dont certains sont des récidivistes notoires, ont reconnu avoir tendu une embuscade à l’homme d’affaires dont ils suivaient l’emploi du temps depuis un certain temps. Avec l’aide d’un complice qui habitait dans le voisinage, ils savaient que l’homme d’affaires rentrait chaque soir chez lui à une heure tardive de la nuit, portant sur lui une importante somme d’argent. Un guet-apens caractérisé, et crime sévèrement puni par la loi.

Par Mohammed Ould Boah
Le 20/05/2016 à 23h43