La criminalité augmenterait-elle à Sidi Slimane? Oui, répond Al Akhbar de ce lundi 18 décembre 2023, à cause de la multiplication ces derniers mois d’actes criminels, dont le dernier, qui a choqué les habitants de la ville, est intervenu en fin de semaine dernière.
Selon le quotidien, un gang composé d’individus cagoulés a sauvagement agressé le gérant d’une station-service.
Les faits ont eu lieu à quelques mètres de la préfecture de police, tard dans la nuit. Les membres de ce gang ont asséné un grave coup sur la tête du gérant, ce qui a par la suite nécessité son transfert aux urgences.
Les assaillants, qui s’étaient emparés du contenu du tiroir-caisse, une somme non encore évaluée, ont réussi à prendre la fuite.
Al Akhbar précise que ce crime a immédiatement mis en état d’alerte les services de police, qui tentent actuellement d’identifier les coupables, et qui ont déployé un important dispositif pour les retrouver.
En attendant les conclusions de l’enquête et l’identification des malfrats, le journal relaie les témoignages d’habitants de Sidi Slimane, qui s’inquiètent de la multiplication des actes criminels dans leur ville.
Selon eux, les patrouilles de police se font moins visibles dans les rues, ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle certaines zones sont désormais caractérisées par une certaine insécurité: des vols à l’arrachée, des agressions physiques et la présence de dealers de drogue.
Al Akhbar rappelle à ce propos avoir déjà précédemment publié le fait que le trafic de psychotropes proliférait ces derniers temps à Sidi Slimane.
Certains qualifient même la ville de «nouvelle plaque tournante» de ce trafic dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, où les dealers ont tendance à louer des voitures, dont ils changent les plaques d’immatriculation, afin d’acheminer leurs drogues depuis différents endroits dans la région.
Mis à part les psychotropes, le quotidien cite aussi des trafics de cocaïne et d’ecstasy.
Pour Al Akhbar, la grande majorité des dealers utilisent des salles de jeux comme paravents à leur trafic, ce qui leur permet de se livrer à celui-ci en toute discrétion.
Cette insécurité persistera-t-elle après l’agression commise en fin de semaine dernière dans une station-service?