Il avait présenté son projet en espérant recevoir une subvention de l’Initiative nationale du développement humain (INDH). Mais son dossier n'a pas eu l'écho escompté auprès de la préfecture de Sidi Slimane et le jeune homme, au chômage, a vu ses rêves s’effondrer comme un château de cartes. Désespéré, il a laissé s'exprimer sa colère au siège de la préfecture, mercredi 30 novembre, avant de s’immoler par le feu. Heureusement, des citoyens et quelques éléments de la protection civile sont intervenus à temps pour le sauver, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du vendredi 2 décembre.
L'homme attendait une réponse depuis plusieurs mois et se rendait presque chaque jour à la préfecture pour s’enquérir de l’état d’avancement de sa requête, espérant se voir verser la subvention que la préfecture doit concéder aux associations locales.
D'ailleurs, ajoute Al Akhbar, le président du conseil provincial est accusé d'avoir versé 5,8 millions de dirhams à un institut de formation affilié au secteur de la santé et dirigé par un de ses amis, délégué de la santé.
Ce cas a fait éclater au grand jour plusieurs affaires de détournement de l’argent de l’INDH au profit de plusieurs associations fictives et à des motifs purement électoraux. Certains partis comme le PPS sont accusés par la société civile de bénéficier de cet argent. Laquelle société civile a envoyé une lettre au wali de la région Salé-Rabat-Kenitra pour demander l'ouverture d'une enquête.
