Un mécanicien-voleur et son receleur viennent d’être déférés, par la police judiciaire, devant le procureur du Roi près la Cour d’appel de Sidi Bernoussi.Le mécanicien, qui travaillait dans un garage de Sidi Bernoussi, est accusé d’une série de vols qualifiés sous menace d’arme blanche. Pour sa part, son complice est poursuivi pour achat et recel d’objet dont il connaissait l’origine délictueuse.
Selon le quotidien Assabah, qui rapporte les faits dans son édition du mercredi 10 février, le mécanicien opérait en général la nuit, dans différentes zones de la métropole économique, à bord de véhicules de location.Il choisissait le plus souvent ses victimes parmi les femmes, qu'il guettait à bord de voitures de location et dépouillait, muni d'un couteau, de leurs objets de valeur. Les portables surtout. Le butin de ses virées nocturnes était immédiatement écoulé chez un marchand de portables qui entreposait les objets pour la vente.
Le changement fréquent du rayon d’action du voleur et des marques des voitures de location à bord lesquelles il opérait a longtemps compliqué la tâche de la police qui s'était lancée à sa recherche suite à une cascade de plaintes déposées auprès de plusieurs commissariats.
C’est en se concentrant sur les signalements concordants du profil du voleur qu’un portrait-robot a été dressé et diffusé. Une initiative qui a porté ses fruits, puisqu’un appel téléphonique allait mener la police tout droit vers une maison où le voleur venait juste de débarquer, après un nouveau méfait à bord d’une «Dacia». Il a été arrêté sur place, après avoir opposé une violente résistance aux forces de sécurité.
Après avoir nié fermement les faits qui lui étaient reprochés, l'homme qui graissait les voitures le jour et agressait les femmes la nuit a fini par craquer et reconnaître des dizaines de vols. D'autant qu’une dizaine de femmes, parmi ses victimes, se sont présentées auprès des enquêteurs pour identifier formellement leur agresseur.