Située près de Taounate, dans le Nord du royaume, Tissa était, jusqu'ici, une petite localité tranquille. Elle pourra désormais se vanter d'avoir son propre petit scandale local. En effet, rapporte Al Akhbar dans sa livraison de ce mercredi 26 septembre, le président par intérim de cette commune aurait proposé à une jeune femme du sexe contre du travail. Le week-end dernier, des scans de ce qui ressemble à une conversation sur WhatsApp ont ainsi fait le tour de la Toile, précise le quotidien.
Dans cette conversation, le président par intérim, l'Istiqlalien Adil Kamah, proposait à la jeune femme de passer dans son bureau et lui faisait des propositions indécentes, tout en lui promettant de l'aider à trouver un emploi.Contacté par Al Akhbar, le mis en cause a nié jusqu'à l'existence de son accusatrice, une certaine Farah El Fayez, dont il ne subsiste aucune trace sur les réseaux sociaux.Plus que cela, Adil Kamah a pointé du doigt des rivaux politiques qui auraient tenté de ternir sa réputation à l'approche d'une importante échéance. En effet, le président et son premier adjoint ayant été suspendus par le ministère de l'Intérieur, il se prépare à briguer la présidence.
L'avocat affirme, par ailleurs, qu'il lui aurait été impossible de recevoir son accusatrice à l'insu de ses collaborateurs, puisqu'il partage son bureau avec un collègue et plusieurs secrétaires.
Al Akhbar précise que le président par intérim de la commune de Tissa a menacé de porter plainte contre toute personne qui persisterait à relayer ces rumeurs à son sujet.
Le quotidien souligne que les accusations portées contre Adil Kamah interviennent une dizaine de jours après l'entrée en vigueur de la loi relative aux violences faites aux femmes, loi qui réprime sévèrement le harcèlement sexuel.