Après la première phase qui a concerné lea réception des formulaires de demandes de recrutement au service militaire, adressées par les jeunes de 19 à 25 ans au ministère de l’Intérieur, phase qui s’est étendue sur deux mois (du 9 avril au 7 juin), l’heure est à l’établissement de la liste définitive des appelés sous le drapeau.
Mais en attendant, et selon les informations rapportées par le quotidien Al Massae de ce mercredi 26 juin, quelque 30.000 demandes d’exemption du service militaire sont actuellement traitées par les différentes administrations concernées. Selon des sources qui se sont confiées au journal, ces demandes et leurs justificatifs ont été déposés auprès des services compétents des administrations locales, wilayas, provinces ou préfectures d'arrondissements dont dépendent les candidats au service militaire.
Parrallèlement, les administrations territoriales relevant du ministère de l’Intérieur sont actuellement en train d’eéplucher les 130.000 demandes de recrutement, dont plus de 13.000 émanant de jeunes femmes, qui ont dûment rempli les formulaires mis à leur disposition pour se porter candidats au service militaire. Même si 30.000 candidats se sont rétractés en demandant une exemption, pour une raison ou une autre,, il n’en reste pas moins que le compte est bon, puisque le quota fixé à 10.000, puis relevé à 15.000 recrutements pour cette année, est largement dépassé, tant l’engouement des jeunes pour le service militaire a permis à cette opération d'être une réussite.
Pour rappel, le service militaire a été instauré par la loi 44.18, dont plusieurs textes organiques d’application sont entrés en vigueur. Les principes fondamentaux qui régissent le service militaires sont la parfaite égalité entre les citoyens qui remplissent les conditions requises et l’équilibre entre régions dans l’établissement des listes des futurs militaires de réserve.
Par ailleurs, Al Massae rapporte que le ministère de l’Intérieur a démenti tout lien entre le service militaire et la prétendue volonté des autorités de l’utiliser comme aalternative à l’immigration clandestine des Marocains.