Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), aile judiciaire de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a neutralisé, ce jeudi 11 juin, un groupe terroriste composé de sept membres. La cellule, qui opérait à Berkane, s’apprêtait à mener de dangereuses opérations armées. Son projet: liquider physiquement des personnes considérées hostiles à ses croyances. Dans le lot, on retrouve des touristes fréquentant les stations balnéaires dans la région de l'Oriental, les adeptes de différents courants islamiques à Berkane (des Soufis) taxés d’hérésie, mais aussi de hauts responsables militaires.
Pour mener à bien ce plan sanguinaire, les membres de la cellule démantelée ont suivi des entraînements paramilitaires intensifs dans l'une des régions montagneuses, près de Berkane, tout en cherchant à établir une planque. Ils envisageaient de s’attaquer aux forces de l’ordre pour s'accaparer leurs armes de service afin d’exécuter leur projet terroriste. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les investigations préliminaires ont révélé que «l’émir» de ce groupe était en contact avec des chefs de guerre de Daech établis dans la zone syro-irakienne, dont l'un aurait émis la fatwa autorisant la cellule de passer à l’acte. Mais c’était sans compter sur la vigilance des services de renseignement (DGST) qui déploient des efforts considérables pour prévenir les menaces terroristes.
