Des centaines de tonnes de produits alimentaires de première nécessité et autres sont acheminés quotidiennement par des poids lourds à partir de différentes villes du royaume vers les zones sinistrées par le violent séisme qui a secoué la région d’Al Haouz.
Cependant, ces convois d’aides humanitaires improvisés, qui se poursuivent sans parfaite organisation dans certains cas, perturbent la circulation sur les principaux axes routiers dans la région et entravent surtout la circulation des ambulances qui se dirigent vers les zones sinistrées en vue d’évacuer les blessés.
Ainsi, constate le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 14 septembre, «des ambulances se trouvent dans l’obligation de faire plusieurs arrêts, en raison des embouteillages énormes sur des routes étroites et sinueuses, ce qui met en danger la vie des blessés, déjà dans un état critique après avoir été retirés des décombres».
D’après les sources du quotidien, cette situation parfois chaotique sur certains axes routiers sinueux n’est débloquée que par l’intervention des éléments de la gendarmerie royale pour libérer les voies aux ambulances.
De plus, fait remarquer la même source, ces grandes quantités de produits alimentaires, qui dépassent largement les besoins urgents dans la zone, seraient gaspillées, alors qu’elles sont encore comestibles.
C’est pourquoi, fait savoir le quotidien, «une source gouvernementale a appelé les citoyennes et les citoyens à repenser leurs aides humanitaires, qui sont saluées, en optant pour des formules d’aides financières afin de permettre aux instances gouvernementales compétentes de fixer et de définir les priorités, puisqu’il y a des besoins que les aides humanitaires en nature ne couvrent pas». C’est dans ce cadre, poursuit le quotidien, qu’a été créé le compte d’affectation spécial consacré à la gestion des impacts du séisme pour recevoir les contributions volontaires de solidarité des citoyens et des organismes privés et publics.