Alors que le douar Anmiter, relevant de la province de Ouarzazate, se retrouve fragilisé suite au séisme survenu le 8 septembre, l’ombre de l’hiver approchant à grands pas vient ajouter une pression supplémentaire sur les épaules des habitants. Malgré tout, un esprit de résilience prédomine. Un appel vibrant à l’aide et à la solidarité se fait entendre, pour des interventions rapides afin de remettre sur pied les demeures avant l’arrivée du froid hivernal.
Les témoignages recueillis par Le360 montrent une certaine lueur d’espoir alimentée par les aides déjà parvenues dans la région. Un rescapé confie: «Les aides sont déjà arrivées dans notre région, et plusieurs d’entre nous en ont déjà bénéficié. C’est réconfortant de voir que la solidarité et l’assistance sont en marche. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette assistance.» Ce soutien initial a infusé un optimisme bien nécessaire en ces moments de profondes perturbations.
Les autorités locales ne sont pas en reste. Elles ont commencé à manifester leur soutien activement au lendemain du séisme. Preuve en est l’initiative du département provincial de l’éducation d’envoyer une tente pour assurer la continuité de l’enseignement. Ce qui témoigne de la volonté de préserver l’avenir de la jeunesse locale malgré les circonstances défavorables. «C’est une première étape encourageante vers la reconstruction», confirme un habitant.
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Toutefois, malgré ces premières avancées, une angoisse palpable règne alors que la saison froide approche, rappelant la nécessité d’une intervention rapide pour reconstruire des maisons sécurisées. Les échos de la tragédie résonnent encore dans les paroles d’une résidente: «Nous avons tout perdu à cause de ce séisme dévastateur. Nos cœurs sont lourds de chagrin et de pertes. Nous espérons ardemment que nous serons relogés bientôt. La saison froide approche rapidement.»
La province appelle donc à un élan de solidarité massif. Les sinistrés du 8 septembre aspirent à reconstruire non seulement des murs, mais aussi la chaleur et la sécurité de foyers qui les protégeront du froid tant redouté.