Sefrou: une écolière de 12 ans sort indemne d’un rapt de 24h

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Revue de presseKiosque360. C’est une énigme que la police judiciaire de Séfrou cherche actuellement à résoudre. Celle du rapt d’une jeune fille de 12 ans qui a passé 24 heures entre les mains de ses ravisseurs et s’en est sorti physiquement indemne.

Le 24/11/2016 à 00h18

Face à un enlèvement, il faut toujours s’attendre au pire. Cela peut aller d’une simple demande de rançon à un crime horrible, en passant le plus souvent par des viols et autres violences durant la période de séquestration.

Mais le cas de cet enlèvement que rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 24 novembre est tout simplement étrange. Quelque 24 heures après son enlèvement, une fillette de 12 ans a été retrouvée le lendemain de son rapt qui a eu lieu la semaine dernière, à Sefrou, sans l’ombre d’une seule violence physique.

Selon le quotidien arabophone, Khaoula, fille d’une famille à faible revenu, mais brillante écolière, venait juste de boucler son douzième printemps.

La semaine dernière, elle est sortie de chez elle avec de la menue monnaie pour se procurer un cahier chez l'épicier du coin, avant d'être portée disparue. Malgré d’intenses recherches, l’écolière ne sera retrouvée que le lendemain à la même heure, «jetée» par ses ravisseurs à côté d’une mosquée non loin du domicile familial.

Evacuée d’urgence à l’hôpital alors qu’elle semblait psychologiquement dévastée, car pratiquement inconsciente, elle a fini par retrouver peu à peu ses esprits. Suffisamment en tout cas pour confirmer aux policiers venus l’interroger les témoignages selon lesquels elle a été kidnappée par deux hommes.

Selon le quotidien, la police, sur la foi des indications de la fillette, a déjà réussi à identifier puis à arrêter l’un des deux ravisseurs présumés.

Même si les médecins ont conclu à l’intégrité physique totale de l’écolière qui n’a subi aucune agression sexuelle ou violence physique, il n’en fallait pas plus pour que des centaines de Séfriouis descendent dans la rue pour réclamer plus de sécurité et exiger des rondes régulières de la police dans les avenues et rues de la localité. 

Par Mohammed Ould Boah
Le 24/11/2016 à 00h18