Nouveau rebondissement dans l’affaire du scandale des Masters à 40.000 dirhams. L’association Transparency Maroc de lutte contre la corruption réagit.
Le professeur qui dirige ce Master, impliqué dans toute cette polémique est, comble du ridicule, secrétaire général adjoint de l’association. En attendant les résultats de l’enquête lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur, Transparency Maroc a d’ores et déjà pris une décision.
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Le professeur sera suspendu de son poste au sein de l’association. «Dans cette attente, et en ne préjugeant nullement de son implication, le bureau exécutif de TM a décidé de suspendre provisoirement, avec son accord, les activités au sein de l'association du professeur qui dirige ce Master [qui est SG-adjoint et non secrétaire général de l'association comme cela a été affirmé], jusqu'à l'aboutissement de l'enquête administrative ou de toute autre poursuite disciplinaire ou judiciaire», peut-on lire dans le communiqué de Transparency diffusé ce mardi 21 août.
Pour rappel, un enregistrement audio circulant sur les réseaux sociaux a dévoilé une affaire de corruption. Au fil de la conversation: une personne, supposée être l’encadrant du Master en droit des contentieux publics proposait une inscription à 40.000 dirhams avec garantie de réussite, et même avec mention à la fin de l’année, à un candidat. Cet enregistrement à scandale a poussé le ministère de l’Enseignement supérieur à ouvrir une enquête tout en appelant au respect de l’éthique universitaire.