Santé: bonne nouvelle pour les couples confrontés à des difficultés de procréation.

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Revue de presseKiosque360. Le ministre de la Santé, Houssein El Ouardi, a présenté jeudi, devant la commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, un projet de loi relatif à la pratique de la procréation médicalement assistée (PMA). Une bonne nouvelle pour plus de 800.000 couples.

Le 14/07/2017 à 01h49

Le vide juridique en matière de pratiques relatives à la procréation médicalement assistée (PMA) sera bientôt comblé. En effet, le ministre de la Santé, Houssein El Ouardi, vient de présenter, devant la commission des secteurs sociaux à la première Chambre du Parlement, un projet de loi pour encadrer la procréation médicalement assistée. Ce projet limite le recours à cette technique révolutionaire aux couples ayant effectué, durant douze ans, des tentatives naturelles de grossesse. De même, le couple doit être marié, en vie et disposant de ses propres cellules. En plus, les deux conjoints doivent exprimer leur consentement par écrit, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 14 juillet. Et de préciser que le projet de loi, qui fera l’objet de débats au sein de l’Hémicycle avant son adoption, défend le respect de la dignité humaine, la préservation de la vie, la sécurité physique, morale et la vie privée.

Ainsi, les documents des conjoints seront protégés et la confidentialité de leurs données sera hautement assurée. En plus de la question d’éthique, le projet interdit toute technique de procréation médicalement assistée autre que celle règlementée et reconnue légalement dans le royaume. C’est dire s'il vise à combattre le phénomène du business des mères porteuses, qui guette le Maroc en raison de sa proximité avec l’Europe, notamment avec la péninsule ibérique où les lois sont avancées et au diapason des nouvelles innovations dans ce domaine, fait remarquer le quotidien en se référant à une intervention de l’ancien secrétaire général du gouvernement, Driss Dahak, lors d’une rencontre à l’Institut supérieur de la Magistrature. Il faut dire enfin que ce projet, qui encadre cette pratique au Maroc, balisera la voie à plus de 800.000 couples marocains touchés par l’infertilité, souligne la publication. 

Par Mohamed Younsi
Le 14/07/2017 à 01h49