Salé: la police met fin à un kidnapping avec demande de rançon

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Revue de presseKiosque360. La police a démantelé, lundi 20 novembre à Salé, une bande de malfaiteurs impliqués dans une affaire d’enlèvement, séquestration et demande de rançon. Un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue serait à l’origine de ce rapt. Les détails.

Le 23/11/2017 à 23h02

Les services de police de Salé ont démantelé, lundi 20 novembre, une bande de malfaiteurs impliqués dans le rapt d’un jeune repris de justice, rapporte Assabah dans son édition de ce vendredi 24 novembre.

Selon ce journal, le gang a kidnappé le jeune homme avant de demander une rançon de 10.000 dirhams à sa mère.

Une source sécuritaire a déclaré à Assabah que la police avait eu vent de cette affaire lorsque la mère de la victime s’est présentée au commissariat pour déclarer que son fils était séquestré dans une maison au douar Cheikh Mfadel à Salé.

Une déposition qui a mobilisé les différents services de police dont des responsables ont demandé à la plaignante de poursuivre les négociations avec les kidnappeurs. Après avoir convaincu ces derniers de son intention de payer la rançon et au moment de remettre l’argent à deux ravisseurs, la police est intervenue pour les arrêter.

Les deux autres, poursuit Assabah, ont pris la fuite après avoir appris que la mère du séquestré avait collaboré avec les éléments de la police qui ont mis la main sur leurs complices.

La même source a indiqué, dans une déclaration à Assabah, que l’enquête préliminaire commencée le lundi a révélé que les prévenus ont des antécédents dans le trafic de drogue. Tout comme la victime qui était un ami de ses ravisseurs par le passé. La source d’Assabah n’exclut pas de ce fait la possibilité d’un règlement de comptes qui trouverait ses origines dans la rivalité entre trafiquants de drogues.

Assabah écrit enfin que deux ravisseurs sont toujours en cavale. La police judiciaire a émis des mandats d’arrêt à leur encontre, après avoir fait en vain des descentes à leurs domiciles respectifs. 

Par Zineb El Ouilani
Le 23/11/2017 à 23h02