Une femme agent de police travaillant au service de transmission à la sûreté provinciale de Safi s’est évanouie juste après avoir déposé, auprès de ses supérieurs, une plainte pour harcèlement sexuel contre un officier de police du même service. Les services de police de Safi ont tenté par tous les moyens de contenir ce scandale, mais en vain, relève Al Akhbar, qui relate cette affaire dans son numéro de ce lundi 6 avril. La victime a tenu à aller jusqu’au bout de cette plainte, faisant des révélations que le journal qualifie de "surprenantes", en ce sens que l’officier de police en question a submergé son téléphone portable de messages et de vidéo obscènes. Lors de sa déposition, l’agent de police a été prise d’une crise de nerfs et a perdu connaissance, selon le journal qui précise que la victime a présenté des preuves de ce qu’elle avance notamment les messages et vidéos reçus sur son smartphone. Et d’ajouter que la femme policier subissait cet harcèlement sur le lieu de travail et recevait ces envois pornographiques quotidiennement.
Selon une source à la préfecture de police de Safi, l’administration s’est informée des détails de cette affaire et ordonné l’établissement de PV d’audition de la policière et de l’officier qu’elle accuse de harcèlement sexuel, ajoutant que la commissaire chargée des affaires du personnel à la préfecture de police a été chargée d’auditionner les parties impliquées dans cette affaire et de soumettre un rapport détaillé à la DGSN. Et ce n’est pas la première fois qu’elle fait l’objet de harcèlement sexuel, une situation qui lui a causé des souffrances psychiques des mois et des mois durant avant qu’elle ne décide de recourir à ses supérieurs en déposant plainte, a-t-elle raconté. Une source policière, citée par Al Akhbar, fait savoir que la DGSN va prendre les mesures qui s'imposent à la lumière des résultats de l'enquête diligentée au niveau du service de la plaignante.