Le mercredi 19 novembre, le douar Hrarta a été le théâtre d’un crime d’une brutalité insoutenable. Les éléments de la gendarmerie royale de Safi se sont mobilisés sans relâche pour reconstituer les circonstances de ce meurtre odieux et en identifier les auteurs.
Selon les premières constatations, le jeune homme a été soumis à des sévices d’une extrême violence, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end. Après avoir été ligoté avec du fil de fer, il aurait été torturé au fer rouge et frappé à la tête et au cou à l’aide d’une arme blanche. Les investigations sur place ont révélé une scène macabre: un corps déchiqueté, retrouvé sur une terre agricole, indiquant que les meurtriers avaient dépassé toutes les limites de la cruauté en abandonnant leur victime, dévêtue, aux chiens errants.
Alertés par la découverte du cadavre et la sauvagerie des actes commis, les enquêteurs ont immédiatement ouvert une enquête. Leurs investigations les ont conduits à interpeller un suspect, désigné par la famille du défunt comme étant le principal responsable. Cet individu est actuellement interrogé sous la supervision du procureur général du Roi près la cour d’appel.
Les sources proches du dossier évoquent une piste privilégiée: celle d’un règlement de comptes familial. Le meurtre serait survenu après que le père d’une fille mineure aurait découvert l’existence d’une relation entre celle-ci et la victime. Pris d’un désir de vengeance, il aurait attiré le jeune homme dans un guet-apens pour lui infliger ce châtiment barbare, note Assabah.
Cependant, face à la persistance d’informations contradictoires sur les mobiles exacts du crime, les gendarmes fondent leurs espoirs sur les résultats des expertises techniques et scientifiques, ainsi que sur le rapport d’autopsie, pour établir la vérité et confondre les coupables de cet acte abject.







