C’est un drame des plus cruels qui vient de secouer la province de Safi. Le corps brûlé d’un enfant a été retrouvé au fond d’un trou dans un des villages de la région, mais les équipes de la commanderie régionale de la gendarmerie royale sont rapidement parvenues à élucider les contours de ce crime.
Ce lundi 7 août, Assabah relate tous les détails de cette affaire, expliquant qu’elle avait réellement commencé trois jours avant que le corps ne soit retrouvé. En effet, la famille de la victime s’était présentée aux bureaux de la gendarmerie pour déclarer la disparition de l’enfant, affirmant qu’il avait quitté la maison familiale au cours de la matinée, mais qu’il n’y était jamais revenu.
Au lendemain de cette déclaration, ajoutent les sources du journal, un jeune, qui poursuit ses études dans une école coranique située près du village en question, s’est interrogé, sur son chemin, sur la présence d’un sac en plastique suspect, qui semblait avoir été «déposé» dans un trou et dissimulé à l’aide de pierres mises au-dessus.
Sollicitant l’aide d’un des habitants de la zone, le jeune homme est parvenu à dégager le sac en plastique de l’endroit où il se trouvait et ainsi faire une découverte macabre: le corps démembré et calciné d’un enfant.
Avant même l’arrivée des services de la gendarmerie sur les lieux, et vu que l’information a rapidement circulé auprès des résidents du village, une foule conséquente s’est rapidement constituée autour du trou où le corps a été retrouvé. Mais cela n’a pas empêché les enquêteurs de trouver rapidement une piste pour élucider cette affaire.
Avec la mobilisation de la brigade cynophile, ils ont pu remonter jusqu’à l’un des derniers lieux où s’est trouvé l’enfant avant qu’il ne soit mort, à savoir une maison où logeait sa tante par alliance, épouse de son oncle.
Devant les gendarmes venus la questionner, cette femme a rapidement paniqué et a fini par tout avouer aux enquêteurs.
Comme le détaille Assabah, elle a avoué avoir attiré chez elle l’enfant, avant de le rouer de coups. La raison serait que la victime, son neveu, avait l’habitude de violenter son cousin. L’assassin présumé, qui ne serait donc que sa tante, avait donc voulu réagir.
Mais à cause de la force des coups qui lui ont été portés, l’enfant a fini par perdre conscience, avant de décéder.
Ne sachant plus quoi faire, la dame a alors eu l’idée macabre de démembrer le corps de la victime, avant de l’incendier afin de détruire un maximum de preuves qui pourraient la compromettre.
Elle a aussi gardé la tête de l’enfant, afin de s’en débarrasser plus tard, dans un endroit où celle-ci ne pourrait pas être retrouvée.
Mais son plan est rapidement tombé à l’eau et elle devra désormais répondre de son crime devant la justice.
