Ames sensibles s’abstenir.Assabah, dans son édition de ce vendredi 20 juillet, rapporte un meurtre des plus sordides: celui d’une septuagénaire qui a été violée avant d'être tuée et brûlée par son bourreau, qui pensait ainsi brouiller les pistes.
Le quotidien précise que ce drame a eu lieu il y a de cela près d’un mois. Le corps calciné de la victime, qui vivait seule, a été découvert dans la commune d'Ajdour, à 13 kilomètres au sud de Chemaïa.
La Gendarmerie royale, qui a compétence territoriale sur cette commune, a commencé son enquête en s'intéressant aux individus ayant des antécédents criminels. Mais l'homme sur lequel portait les soupçons manquait à l’appel, puisqu’il avait disparu de la circulation.
Ayant appris que sa sœur et son frère avaient été convoqués par les enquêteurs, il a finalement décidé de se livrer aux gendarmes. Pure comédie. En effet, nous apprend Assabah, il s'est amusé à répondre du tac au tac aux questions des enquêteurs en leur assénant mensonge sur mensonge, tout en s’apitoyant sur le sort de la victime. Une compassion de façade qui finira, cependant, par se fissurer au gré des questions pointues des enquêteurs.
Ainsi, ajoute Assabah, l'homme finira par avouer son crime et par décrire, avec un glaçant sang-froid, la manière dont il avait violé sa victime avant de la tuer et de mettre le feu à son cadavre, pour effacer les traces de son méfait.
Pour sa défense, le mis en cause, né en 1973, a argué du fait qu’il était sous l’effet de drogues et de psychotropes.
Assabah souligne que le prévenu a été, le 19 juillet, déféré devant le paquet compétent.