Safi: des ossements humains retrouvés dans la cour d’une école

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Revue de presseKiosque360. Des jardiniers qui étaient en train de planter des arbres et des fleurs dans la cour d’une école à Safi ont découvert un crane et des ossements ensevelis. Les polices judiciaire et scientifique ont fait les premières constations avant d’emmener ces restes humains pour analyse.

Le 15/11/2019 à 22h35

Les élèves et les enseignants de l’école Hoummane El Fetouaki de Safi ont été choqués, jeudi dernier, par la découverte d’un crane humain et d’ossements dans la cour de l’établissement. Il n’a pas fallu longtemps pour que les autorités locales, le directeur provincial de l’enseignement, les forces de l’ordre ainsi que les éléments de la police scientifique arrivent sur les lieux. Après une enquête préliminaire, la crane et les ossements ont été transportés au laboratoire pour subir un examen scientifique.

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du samedi 16 novembre, que le crane a été découvert par hasard lorsque des jardiniers étaient en train de creuser la terre pour planter des arbres et des fleurs au milieu de la cour. Ils ont tout de suite arrêté le travail pour aviser les autorités locales qui à leur tour ont informé les services de la sûreté nationale de Safi.

Les éléments de la police judiciaire se sont déplacés rapidement sur les lieux en compagnie de la brigade scientifique et technique. Après avoir effectué les premiers constats et recueilli les témoignages des jardiniers, les enquêteurs ont transporté le crane et les ossements vers le laboratoire où ils seront soumis à une analyse scientifique. 

Les médecins légistes vont s’atteler à identifier le corps enseveli dans la cour de l’école et à déterminer son sexe et son âge. Les éléments de la police judiciaire ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire et connaître les causes du décès. Les observateurs présents n’excluent pas la probabilité d’un homicide commis par des inconnus. D’autres sources soulignent que la cour de l’école dépendait d’un cimetière délabré qui avait été évacué par la passé.

Par Hassan Benadad
Le 15/11/2019 à 22h35