La multiplication des routes endommagées par les récentes pluies, notamment sur la côte Tétouan-Al Hoceima, a suscité une vague de protestations. Des voix s’élèvent pour demander au ministère de l’Équipement et de l’Eau de diligenter une enquête technique approfondie. L’objectif est de comprendre les causes de cette fragilité des routes, qui se détériorent à chaque épisode pluvieux, et de mettre en lumière les éventuelles négligences de responsables et d’entreprises.
Le quotidien Al Akhbar souligne l’urgence de cette situation, non seulement en raison de la colère des usagers, mais aussi parce que ces routes sont essentielles au développement régional et à l’économie du pays.
Le problème ne se limite pas à la côte. À Ouezzane, des effondrements sur la route provinciale 4104, baptisée «El Haffa», ont conduit à une réunion d’urgence. Cette route, vitale pour désenclaver des communes, est régulièrement fermée pour maintenance, sans que des solutions durables ne soient apportées.
Les pluies ne sont pas les seules responsables. Les glissements de terrain et les chutes de rochers contribuent également à l’impraticabilité des routes, déjà difficiles en raison de leur tracé sinueux.
Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a été interpellé par les députés suite à la coupure de la route 16 reliant Al Hoceima à El Jebeha. Il a expliqué que les éboulements sont fréquents sur la rocade méditerranéenne, en raison des intempéries et des variations de température.