Le dernier Notam (message destiné aux navigants aériens) de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) avait fixé le 10 juin comme date théorique pour la reprise du trafic aérien de passagers.
Pour l’heure, la DGAC n’a pas encore mis à jour ce Notam alors que le gouvernement a décidé, jeudi 3 juin, de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet.
«On en saura plus le 9 ou le 10 juin. Pour l’heure, la suspension du trafic aérien court jusqu’au 10 juin», précise une source à la DGAC.
Interrogée sur le fait de savoir si le prochain Notam doit s’aligner sur la date du 10 juillet, notre source affirme que l’état d’urgence sanitaire n’exclut pas la réouverture des frontières comme ce fut le cas en juillet 2020.
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Mi-mai dernier, en réponse à une question orale au Parlement, la ministre déléguée chargée des MRE a laissé entendre que l’organisation de l’opération Marhaba ne dépend pas uniquement du Maroc, mais aussi d’autres facteurs exogènes, notamment la situation épidémiologique dans les pays d’accueil et surtout ceux de transit (Espagne, Italie et France) qui, pour la plupart, n’ont pas encore tranché sur les modalités devant accompagner une éventuelle ouverture des frontières.
Ce vendredi 4 juin, la France a dévoilé sa stratégie de réouverture des frontières. Le Maroc est placé en zone orange, à l’instar de la majorité des pays dans le monde où la circulation du virus existe encore, mais dans des proportions maîtrisées et sans diffusion de variants préoccupants. Désormais, à partir du 9 juin, pour entrer en France, en cas de reprise des vols du côté marocain, un test PCR ou antigénique est exigé même si le voyageur est vacciné, sinon il lui faut un motif impérieux, un test négatif et il devra s'auto-isoler pendant 7 jours.