Cette année, pas moins de 21 détenus seront concernés par le programme de réhabilitation et de réinsertion du centre Moussalaha. Il ne s’agit pas de détenus au profil simple, mais de ceux qui ont été jugés dans des affaires d’extrémisme et de terrorisme au Maroc.
Déjà, l’année dernière, un total de 22 détenus avaient pris part à la 13ème édition de cette initiative qui vient d’être clôturée lundi à la prison locale de Salé, ajoute le centre Moussalaha dans un communiqué. Le coup d’envoi de l’édition 2024 a donc été donné lundi 19 février, à la plus grande satisfaction des familles et proches des détenus retenus par l’initiative et qui placent beaucoup d’espoir dans le succès de leur réhabilitation sociale.
Le centre Moussalaha organise depuis 2017 les éditions de cette opération de réinsertion très applaudie par les observateurs nationaux et internationaux, créée en vertu d’une convention de partenariat signée, pour l’année 2024, en novembre dernier, par des partenaires en application des hautes directives du roi Mohammed VI visant à capitaliser sur les expériences et les bonnes pratiques accumulées dans le cadre de ce programme, précise le communiqué.
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La cérémonie de lancement a été marquée par la présence notamment du délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Saleh Tamek, du secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Ahmed Abbadi, de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach, du coordonnateur de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et de divers représentants des partenaires institutionnels, ainsi que d’experts et de formateurs, selon la même source.