Réforme de l'Enseignement: Azziman confiant

Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l'éducation.

Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l'éducation. . DR

Omar Azziman s'est déclaré, lundi, convaincu du fait que le Maroc possède tous les moyens et atouts pour se doter d'un système d'enseignement fort. Une feuille de route relative à la réforme du secteur sera remise au souverain début 2015.

Le 13/10/2014 à 18h00

Omar Azziman s'est déclaré, lundi, convaincu du fait que le Maroc possède tous les moyens et atouts pour se doter d'un système d'enseignement fort. "Une feuille de route relative à la réforme du secteur sera remise au souverain début 2015", a annoncé le président du Conseil supérieur de l'éducation, lors d'une conférence de presse tenue, lundi, au siège de cette institution. Azziman a révélé qu'un rapport d'évaluation relatif à la réforme de l'enseignement entre 2000 et 2013 était en cours d'élaboration. Elaboré par Rahma Bourkia, ledit rapport sera dévoilé à l'occasion de la réunion de la 4ème assemblée générale du Conseil prévue en novembre prochain. Toujours selon le président du Conseil supérieur de l'éducation, "il est indispensable d'avoir une idée précise des résultats des réformes menées entre la période 2000-2013".

Tout en étant critique, Azziman n'a pas fait endosser la responsabilité de l'échec de la réforme de l'enseignement aux ministres qui se sont succédés à la tête de ce département. Dans son intervention, il a énuméré plusieurs points négatifs, notamment le faible niveau scolaire au primaire et au collège, l'abandon scolaire, l'absence des langues étrangères, la formation des professeurs et l'inadaptation de l'équation formation/marché du travail. Le diagnostic est donc presque déjà établi par Azziman. Il ne reste que la nouvelle feuille de route, la mobilisation et l'adhésion de tous autour de la nouvelle réforme, selon le président du Conseil supérieur de l'éducation. Les consultations du Conseil seront menées, du 14 au 28 octobre, au niveau des 16 régions du royaume.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/10/2014 à 18h00