Raid des chiens errants sur Marrakech et ses environs

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Revue de presseKiosque360. Le phénomène des chiens errants inquiète sérieusement les habitants de la ville de Marrakech et ses environs. Ce phénomène a provoqué un carnage dans les troupeaux, des accidents mortels, et constitue un danger qui guette toujours les humains et les animaux. La société civile tire la sonnette d’alarme. Les détails.

Le 17/03/2021 à 18h58

Le nombre croissant de hordes de chiens errants à Marrakech interpelle. Le phénomène a pris, ces derniers temps, des proportions alarmantes dans la ville et ses environs, inquiétant sérieusement les habitants et polluant la ville.

Le dernier drame provoqué par ces chiens errants est un carnage dans un troupeau de brebis et de moutons dans le douar Forou relevant de la commune de Sidi Abdellah Ben Ghiate, dans la cité Ocre. Le propriétaire du cheptel s’est réveillé sur un spectacle désolant. Pas moins de 23 têtes de bétail ont été tuées par des chiens errants qui ont ainsi mis un terme à sa source de revenus, provoquant sur-le-champ sa faillite, fait remarquer le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 18 mars.

Le danger de ce phénomène ne s’arrête pas au niveau du cheptel et s’étend à toute la population. Dernièrement, indiquent les sources du quotidien, deux enfants ont été mordus par des chiens errants dans la zone de Laâzoubia relevant de l’arrondissement de Menara. De même, poursuit le quotidien, un autre chien a été à l’origine d’un drame sur la route nationale reliant Marrakech à la ville de Chichaoua, quand un motocycliste a été surpris par le cadavre d’un chien. Voulant l’éviter, le motocycliste s’est renversé avant de percuter le trottoir. Gravement blessée, la victime a rendu l’âme au centre hospitalier universitaire CHU Mohammed VI de Marrakech, en dépit de l’intervention des médecins.

Le phénomène fait des ravages à grande échelle. Il touche les humains, le bétail, les fermes d’élevage et d’agriculture, la nature et la culture, et ternit l’image de la ville touristique, souligne le quotidien. La question a été soulevée lors de la dernière session du Conseil de la ville de Marrakech, mais aucune mesure concrète n'a été prise pour combattre le fléau. Ce qui a poussé les composantes de la société civile à monter au créneau pour demander aux autorités compétentes d’agir d’urgence en vue d’assainir la ville et ses environs.

Par Mohamed Younsi
Le 17/03/2021 à 18h58