Les services sécuritaires de Rabat ont ouvert une enquête sur instruction du Parquet général suite à la diffusion d’une sextape qui mettrait en scène une conseillère et un conseiller communaux à Rabat, rapporte Al Massae dans son édition de ce lundi 10 juillet.
Les sources d’Al Massae ont indiqué que la sextape mettait en scène les ébats des élus de l’une des communes de Rabat, présidée par le PJD, dans un bureau administratif. La diffusion de cette vidéo a eu l’effet d’une bombe au sein des partis politiques. Les échos de cette affaire sont parvenus aux dirigeants des partis et au wali de la région Rabat, Salé, Kénitra Mohamed Mhidia. D’où l’ouverture d’une enquête pour identifier les parties qui ont diffusé à large échelle l’enregistrement.
Al Massae écrit que les représentants des partis politiques impliqués dans cette affaire se sont empressés de démentir et nier l’existence même d’élus ayant la même physionomie que ceux qui apparaissent dans la sextape. Ceci au moment où certaines parties parlent d'une tentative de leur nuire. C’est d’ailleurs un autre conseiller communal qui est pointé du doigt comme source de la vidéo largement partagée sur Whatsapp parmi les élus et les habitants de Rabat.
Dans une déclaration à Al Massae, un responsable affirme que la vidéo enregistrée à l’aide d’un téléphone portable ne met pas en scène des élus marocains mais des individus étrangers, arguant que la protagoniste parle une langue étrangère. La même source a ajouté néanmoins qu’il faudrait attendre les résultats de l’enquête pour se prononcer.