La commission mixte, composée de la préfecture de Skhirat-Témara et la zone provinciale de la sûreté nationale et les autres services de sécurité sanitaire, vient de découvrir un entrepôt de dattes périmées à Rabat.
Les quantités saisies dépassent 1,8 tonne et étaient destinées à être revendues durant ce mois de Ramadan. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, dans son édition de ce week-end des 28 et 29 mai.
D’après le journal, les quatre suspects dans cette affaire ont acheté ces dattes au prix de 10 dirhams le kilo pour les revendre à un prix variant entre 14 et 20 dirhams le kilo.
Ces arnaqueurs ont poussé l'escroquerie jusqu'à mettre ces dattes périmées dans des sachets cartonnés, sous une marque marocaine déposée: «Tomour Al Nakhil» et «Wahat Attomour». Les suspects ont même pensé à mettre sur les paquets des dates de péremption rassurantes pour les consommateurs.
Al Ahdath Al Maghribia rapporte que cette opération a conduit à l’arrestation de quatre suspects, mercredi 25 mai courant, tous originaires de la ville d’Errachidia. Toutes ces marchandises périmées ont été ensuite détruites. La police judiciaire mène toujours son enquête auprès des quatre suspects pour mettre la main sur le principal fournisseur de cette bande organisée à Casablanca.
L’entrepôt où les marchandises ont été saisies est situé dans une maison louée, sur le boulevard Omar Ibn Al Khattab au quartier Al Maghrib Al Arabi. C’est dans cette maison que les dattes périmées étaient lavées avant d’être emballées à nouveau.
Et ce n’est pas la seule trouvaille des autorités! Une deuxième opération a conduit à l’arrestation du propriétaire d’un magasin commercial spécialisé dans la vente de la farine à Maâmoura près de Témara, ainsi que la saisie de près de 2,4 tonnes de farine périmée.
Après interrogatoire de la police, le propriétaire a avoué qu’il avait acheté ces quatretonnes de farine au cours du mois de février dernier d’une société à Casablanca et dont la date de péremption était fixée pour le mois de mars dernier. Autrement dit, le commerçant avait l’intention de vendre cette marchandise périmée sans se soucier du danger qu’elle représente sur la santé des Marocains.