Cette convention conclue entre le Conseil de la région, le groupement urbain "Al Assima", le ministère de l’intérieur (Direction générale des collectivités locales (DGCL)) et la Wilaya de la région, fixe les conditions et les engagements des parties pour l’acquisition des nouveaux autobus urbains, avec un montant global avoisinant 150 millions de dirhams, dont la contribution de la DGCL est de 50 millions de dirhams.
Le Conseil de la région et le ministère de l’intérieur s’engagent, en vertu de cet accord, à verser cette contribution financière au compte du groupement urbain "Al Assima", tandis que ce dernier s'engage à annoncer l'appel d'offre et à conclure le contrat, conformément au décret relatif aux marchés publics, outre le paiement de tous les frais relatifs à l’achat, la réception des autobus et leur mise à la disposition du nouveau exploitant, dans le cadre de la gestion déléguée du transport urbain. En revanche, la Wilaya de la région se chargera de la coordination entre toutes les parties concernées et apportera son soutien pour le succès de cette opération.
En vertu de cette convention, une commission de suivi et d’évaluation sera créée, avec pour mission l’exécution des dispositions de cet accord et la mise en place d’un échéancier pour le transfert des contributions financières, en concertation et coordination avec les signataires de cette convention.
Le secteur du transport urbain à Rabat, Salé, Skhirate et Temara connait depuis 2009 plusieurs dysfonctionnements, suite à l’échec de la société Veolia dans la gestion déléguée du secteur et qui a décidé, après moins d'une année en charge du secteur, de se retirer et de céder la place à la société Stareo, relevant du groupement urbain "Al Assima", ayant pris en main en 2010 la gestion du parc qui connaissait un déficit budgétaire et se trouvait dans un état de délabrement, ne dépassant guère 300 autobus.
Le transport urbain public, via les autobus, fait l'objet de souffrance quotidienne d’une grande agglomération (environ 55 % de la population recourent aux moyens de transport public), en raison du déficit budgétaire du secteur qui est financé par le budget de la DGCL et une détérioration de l’état du parc.
Long de 1.084 km, le réseau du transport dans cette agglomération compte 58 lignes, tandis que le nombre de voyageurs qui empruntent les autobus du transport public est estimé à 60 millions de personnes par an.
