Qui est Émilie, la «gold digger» qui veut la peau d’Achraf Hakimi?

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Revue de presseDerrière les accusations de viol visant Achraf Hakimi, se cache une machination, savamment ourdie. Entre réseaux de luxe et chantage organisé, retour sur les dessous troubles d’une affaire qui ébranle autant le monde du sport que celui des escorts. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 05/08/2025 à 18h26

L’affaire d’un prétendu viol, impliquant Achraf Hakimi, prend une tournure édifiante. Émilie, 24 ans, jeune femme aussi séduisante qu’habituée des cercles huppés, semble avoir manœuvré dans l’ombre avec une complice répondant au pseudonyme évocateur de Maîtresse Nadia, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du 6 août.

Leurs échanges instantanés, interceptés au moment des faits, trahissent une intention bien moins vertueuse que celle affichée: transformer un simple détail en argument juridique lucratif. Cette méthode, loin d’être inédite, aurait déjà fait des dizaines de victimes parmi sportifs et artistes, révélant l’effroyable mécanique de ces réseaux.

Un rebondissement majeur est intervenu récemment avec la publication par Le Parisien d’une enquête de L’Équipe, exposant des conversations sur le réseau social WhatsApp entre les deux femmes. Les messages, d’une crudité assumée, ne laissent guère de place au doute: «nous allons complètement l’écarter, «Venez…» avec une tonalité de femme fascinante, ou encore cette phrase lourde de sous-entendus lancée par Émilie avant la rencontre: «Je vais me le farcir».

Pour la défense de Hakimi, ces éléments attestent d’une préméditation visant non pas une agression, mais un piège financier. Me Fanny Colin, l’avocate du joueur, s’étonne même de la persistance des poursuites malgré l’absence de preuves tangibles, qualifiant le renvoi devant le tribunal criminel des Hauts-de-Seine d’«illogique».

L’histoire remonte à février 2023, lorsqu’Émilie accuse Hakimi d’agression sexuelle dans sa résidence de Boulogne-Billancourt. Bien qu’aucune plainte initiale n’ait été déposée, le parquet de Nanterre ouvre une enquête. En décembre de la même année, une confrontation a lieu, sans apporter d’éléments nouveaux. Pourtant, le dossier ne sera pas classé jusqu’au 1er août 2025, date à laquelle il est finalement déféré devant la Cour criminelle, relaie Al Ahdath Al Maghribia.

En filigrane de cette affaire, se dessine un milieu méconnu: celui de la prostitution de luxe et de ses ramifications dans l’univers des célébrités. En France, ces «chercheuses de diamants» opèrent via des réseaux sophistiqués, proposant des «services discrets» sous couvert de soirées mondaines ou de relations publiques.

Leur objectif? Profiter de rencontres arrangées pour extorquer fortunes et faveurs, armées d’enregistrements compromettants. Dans ce jeu trouble, où se mêlent pouvoir, argent et sexe, Hakimi n’est peut-être qu’une victime de plus.

Reste à savoir si la justice saura démêler le vrai du faux ou si, une fois encore, l’éclat des diamants aura raison de la vérité.

Par Hassan Benadad
Le 05/08/2025 à 18h26