Après les plages où il fait bon se baigner cet été, voici la liste des sites qu'il faut absolument éviter. Il s'agit de Jbilate à Tanger, Ain Atiq près de Rabat et Oued Merzeg à Casablanca. C'est ce que rapporte l'étude sur la qualité des eaux de baignade de 2019 qui vient d'être rendue publique ce lundi 24 juin par le secrétariat d'état chargé du Développement durable.
Le nombre de plages déconseillées aux baigneurs diminue chaque année. Pas plus tard qu'en 2018, elles étaient au nombre de 6, mais cette année, les estivants n'auront pas trop de soucis à se faire, il suffira d'éviter les trois plages précitées uniquement.
Ces sites déclarés non conformes pour la baignade subissent l’influence des rejets d’eaux usées et/ou de la forte concentration de baigneurs, conjuguées à l’insuffisance des infrastructures d’hygiène.
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La surveillance de la qualité des eaux de baignade a concerné 451 stations réparties sur 169 plages s'étendant de Saidia à Dakhla. "Nous sommes passés de 18 plages salubres en 1993, à 79 en 2002 et 169 actuellement, dont 52 sur la façade maritime méditerranéenne et 117 sur l’Atlantique", précise le rapport du département de Nezha El Ouafi.
La surveillance de la qualité des eaux de baignade est organisée par le Laboratoire National d’Etudes et de Surveillance de la Pollution (LNESP) relevant du secrétariat d’Etat chargé du Développement durable (SEDD). Sa mise en œuvre est prise en charge par le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes (LPEE) par l’intermédiaire du Centre d’Etudes et de Recherche de l’Environnement et de la Pollution (CEREP/LPEE).
Ainsi, cent soixante-neuf (169) plages, réparties sur 9 régions côtières, ont fait l’objet de cette procédure.
- rapport_annuel_qualite_eaux_baignade_fr_1.pdf
