Prisons: Large mouvement des directeurs

Mohamed Saleh Tamek, délégué général de l'administration pénitentiaire.

Mohamed Saleh Tamek, délégué général de l'administration pénitentiaire. . DR

Revue de presseKiosque360. La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) vient de procéder à un large redéploiement de ses cadres. Dans ce cadre, Mohamed Saleh Tamek a relevé quatre directeurs de leurs fonctions.

Le 28/07/2015 à 00h11

Nouveau redéploiement décidé par Mohamed Saleh Tamek au sein des rouages de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR). Selon Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 28 juillet, pas moins de quatre directeurs de prisons ont été relevés de leurs fonctions et rattachés à l’administration centrale. A la place, Mohamed Saleh Tamek a nommé quatre autres nouveaux directeurs qui n’avaient jusque-là assumé aucune responsabilité de direction de centres pénitentiaires. C’est ainsi, note le journal, que deux des nouveaux directeurs ont été chargés des prisons locales de Larache et Asilah. Quant aux deux autres responsables, ils ont tout simplement changé de postes.

Prisons 2.0Avant de procéder à ce large mouvement de ses cadres, la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion avait annoncé l’adoption de tout un plan pour la modernisation de son mode de travail. Une modernisation qui passerait par la formation continue de ses contingents aux modes modernes de gestion et à la communication. Le deuxième pan de ce programme porte sur un meilleur partage de l’information entre les centres pénitentiaires de manière à rendre plus facile le bon déroulement du service dans des établissements qui abritent près de 70.000 détenus, selon les statistiques les plus récentes du ministère de la Justice et des libertés. 

Rappelons enfin qu’à fin 2015, la DGAPR ouvrira pas moins de dix nouvelles prisons avec une capacité d’accueil de 13.000 détenus. Cela pourrait réduire la surpopulation carcérale de 58% en attendant l’ouverture, d'ici 2018, de 37 centres pénitentiaires avec une capacité d’accueil de 45.000 prisonniers.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 28/07/2015 à 00h11