Aussitôt informée, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a dépêché une commission d’enquête pour mener les investigations nécessaires afin de vérifier la véracité de ces allégations concernant l’intégrité physique d’un groupe de détenus, indique lundi un communiqué de la Délégation.
Il ressort des investigations que les «allégations publiées ne sont que de pures calomnies ayant pour but de faire pression sur les fonctionnaires exerçant au sein de l’établissement, notamment le chef du service de sécurité et de discipline, pour les empêcher de continuer à accomplir leurs missions avec la rigueur requise conformément aux dispositions légales et réglementaires régissant les établissements pénitentiaires», précise le communiqué.
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Quant aux allégations sur l’exploitation des prisonniers au profit des barons de drogue, la DGAPR affirme qu’«elles sont dénuées de tout fondement en ce sens que ces détenus accomplissent leurs tâches sous le contrôle des fonctionnaires de l’établissement, sachant qu’ils ont été choisis parmi les détenus faisant preuve de bonne conduite».
Étant ouverte sur l’opinion publique et les médias, la DGAPR fait constamment face aux fausses informations et allégations publiées au sujet des établissements pénitentiaires aussi bien via les différents supports médiatiques ou les réseaux sociaux, a insisté la même source, notant que compte tenu du danger des allégations diffusées, la DGAPR a décidé de poursuivre en justice le site concerné.