Prison locale Aïn Borja: la grève de la faim du détenu Soulaimane Raïssouni intervient à l’instigation de parties étrangères

Soulaimane Raissouni. DR

L’administration de la prison locale Aïn Borja a indiqué, samedi, que la grève de la faim du détenu Soulaimane Raïssouni «n’a aucun lien avec les conditions de sa détention, mais intervient plutôt à l’instigation de parties étrangères aux agendas bien connus».

Le 03/03/2024 à 08h37

«Les raisons avancées au sujet de la grève de la faim entamée par l’individu en question se rapportent au contrôle de ses correspondances par l’administration pénitentiaire. Or, le contrôle des lettres émises et reçues par les détenus est conforme à la loi régissant les prisons», a indiqué la direction de l’établissement dans une mise au point en réaction aux «allégations contenues» dans un post de l’épouse du détenu.

L’administration, après avoir consulté le contenu de la correspondance adressée par le détenu à une partie étrangère, a constaté qu’elle contenait des propos injurieux et diffamatoires et de fausses informations, poursuit la même source, relevant que cette lettre a été, en conséquence, saisie et soumise aux autorités judiciaires compétentes.

Dans sa mise au point, l’établissement pénitentiaire s’interroge sur les motifs de cette grève de la faim entamée par le détenu Soulaimane Raïssouni en cette circonstance particulière, sur son timing, ainsi que sur le rôle de certains membres de sa famille qui l’ont incité à entreprendre cet acte aux conséquences incertaines, sans égard pour les éventuelles répercussions sur son état de santé.

Par Le360 (avec MAP)
Le 03/03/2024 à 08h37