Le déversement sauvage des margines dégagées des procédés d’extraction de l’huile d’olive par des unités de trituration ou de conserveries d’olive, a mis en état d’alerte les associations de protection de l’environnement et les autorités compétentes.
Dans la ville de Ouazzane et ses environs, ainsi que dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, ces associations sont montées au créneau à l’occasion de la saison de la récolte et de l’extraction de l’huile d’olive, pour appeler les autorités compétentes à combattre vigoureusement le phénomène. Car, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 1er novembre, ce déversement sauvage des margines pollue la nappe phréatique, les cours d’eau dans la région et les barrages.
Le phénomène pourrait prendre des proportions alarmantes en raison de la sécheresse qui a provoqué une diminution inquiétante des cours d’eau. Autant dire que tout déversement sauvage occasionnera une forte charge polluante dans les cours d’eau de la région, indiquent les sources du quotidien.
Cette problématique de la pollution provoquée par des unités de trituration ou de conserveries d’olive dans la région a déjà été discutée avec la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, rappellent les mêmes sources.
Les rejets des margines sans contrôle dans la nature, les ruisseaux et les différents cours d’eau, souligne le quotidien, provoquent plusieurs dégâts, notamment l’acidification du milieu naturel, la disparition de la vie aquatique, la destruction de la microflore bactérienne du sol, la pollution des nappes phréatiques et des barrages. D’où l’importance d’instaurer des circuits de contrôle et de lancer des campagnes de sensibilisation pour le respect des normes environnementales.