Perturbation du trafic au port de Laâyoune à cause d’un navire gazier

A Laâyoune, l’arrivée d’un navire gazier, ce 3 janvier, a mis le port de la ville en état d’alerte maximale. Toute entrée ou sortie des bateaux de pêche a été interdite.. DR

Revue de presseL’accostage d’un navire gazier au port de Laâyoune perturbe les activités portuaires et inquiète les pêcheurs, sommés d’attendre son départ, pour exercer à nouveau. Une revue de presse d’Al Akhbar.

Le 04/01/2024 à 20h10

A Laâyoune, l’arrivée d’un navire gazier, ce 3 janvier, a mis le port de la ville en état d’alerte maximale. Transportant environ 4.000 tonnes du gaz butane, l’accostage du navire a perturbé l’activité de pêche maritime au sein du port, tout en semant la panique auprès des pêcheurs, comme le rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 5 janvier.

D’après les données consultées par le journal, le port de Laâyoune accueille mensuellement des navires gaziers. Un accueil qui perturbe, voire paralyse, les activités du port. La dernière arrivée en date a en effet coïncidé avec le retour des bateaux de pêche qui, dès le 1er janvier, se sont lancés dans des expéditions de pêche au poulpe.

L’agence nationale des ports, ainsi que plusieurs autres intervenants au sein du port, ont mis en place une série de mesures pour que le navire gazier, arrivé à Laâyoune le 3 janvier dernier, accoste dans les meilleures conditions. Ainsi, toutes les activités portuaires ont été suspendues dès l’accostage du navire. Les activités ne pourront reprendre qu’après le départ dudit navire.

Dans ce sens, le port a interdit toute entrée ou sortie des bateaux de pêche, ainsi que le déchargement du poisson. En outre, la maintenance et les activités parallèles du port sont, elles aussi, suspendues jusqu’au départ du navire, sans que la direction ne fournisse une date à l’ensemble de l’écosystème portuaire.

D’après Al Akhbar, l’arrivée du navire, accosté le 3 janvier dernier, a perturbé toutes les activités portuaires, notamment celles en lien avec la pêche maritime. Selon les sources du journal, les professionnels sont importunés par ces suspensions successives, d’autant que le port accueille jusqu’à deux navires gaziers par mois.

L’arrivée fréquente des navires gaziers et pétroliers prive les professionnels, selon leurs dires, d’exercer leurs métiers et les met au chômage temporaire. Plusieurs d’entre eux demandent aux les de trouver une solution à cette situation.

Par Khalil Rachdi
Le 04/01/2024 à 20h10