Permis de conduire: un fort taux d’échec dans certains centres d’examen

كل ما تود معرفته عن التغييرات الجديدة التي ستدخل على امتحان "البيرمي"

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Revue de presseLe taux d’échec élevé à l’épreuve de l’examen théorique du permis de conduire, atteignant 100% dans certaines régions, a relancé le débat autour de la nouvelle banque de questions introduite l’année dernière par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). Les détails dans cette revue de presse, tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 07/05/2025 à 20h28

Apparemment, il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir son permis de conduire. En effet, pendant ces derniers jours, pas moins de 95% des candidats dans certains centres ont été recalés à l’épreuve de l’examen théorique.

Pire encore, dans certaines régions, la notion du néant était affichée au tableau, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du jeudi 8 mai. Ce taux d’échec élevé, enregistré une année après la mise en place du nouveau système d’examen du permis de conduire, a provoqué la colère des professionnels du secteur des auto-écoles et des candidats.

D’après les sources du quotidien, les professionnels et les candidats pointent du doigt la formule de la nouvelle banque de questions introduite l’année dernière par l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), dans le but d’améliorer la qualité de la conduite.

Dans une déclaration au quotidien, le président de l’Association des moniteurs et des professionnels du secteur auto-école à Salé, Abderrahim El Massoudi, a qualifié «le taux d’échec élevé de catastrophique au sens large du terme». Et de souligner que «les professionnels du secteur attendaient à ce que la nouvelle formule contribue à simplifier les circuits de l’examen tout en améliorant la transparence». Mais, il s’est avéré, a-t-il expliqué, que «les questions formulées lors de l’examen diffèrent de ce qui est disponible dans les centres des auto-écoles».

Dans le même sillage, poursuit El Massoudi, «la NARSA avait annoncé que la plateforme d’apprentissage électronique dispensait, à distance, des cours relatifs aux nouvelles questions, mais les candidats ont déclaré que ce contenu n’y était pas abordé».

Et d’ajouter que «la dernière mise à jour des dispositions spéciales pour les examens théoriques a porté le nombre de questions à 1 000, dont 950 portent sur des images et 50 sur des vidéos», faisant remarquer que la plateforme d’apprentissage électronique de la NARSA ne répondait pas à la qualité de la formation et à la nature de l’examen.

Par Mohamed Younssi
Le 07/05/2025 à 20h28