Les habitants de Casablanca ne manqueront pas de viande suite à la crise suscitée par la décision d'Unuër, société turque assurant jusque-là la gestion déléguée des abattoirs de la métropole, de claquer la porte. A en croire Ahmed Brija, premier adjoint au maire de Casablanca, le Conseil de la ville a pris les choses en main pour éviter toute pénurie. L'élu en veut pour exemple l'immolation, grâce à l'intervention dudit conseil et rien que pour la journée du 11 août, de 2.500 têtes d'ovins et de 86 bovins pour alimenter les marchés de la ville.Le conseil de la ville porte plainte
"Je me suis réuni, le 11 août, avec les fonctionnaires et salariés des abattoirs et je les ai informés que nous avions tous un défi à relever : prouver que nous étions capables de gérer nous-mêmes nos services sans l'aide d'étrangers", poursuit Brija. Le responsable révèle que le conseil de la ville de Casablanca a décidé de porter plainte en justice contre la société turque qui a rompu, de manière unilatérale, son contrat avec les autorités de la ville. Pour rappel, la société turque était liée au conseil de la ville par un contrat de gestion déléguée qui courait jusqu'en 2018. Mais, pour des raisons non encore élucidées, elle a décidé de tout arrêter en milieu de la semaine dernière.