Plusieurs arrondissements et autres annexes administratives connaissent, est-on tenté de dire, une rupture de stocks en matière de carnets d’état civil et de timbres postaux.
Selon le quotidien Al Massae de ce vendredi 5 avril, cette situation prévaut dans certaines administrations depuis déjà plusieurs mois, avant de s’élargir ces dernières semaines à la quasi-majorité des arrondissements à travers tout le royaume. Le journal précise même que ce problème persiste depuis le début de l’année 2018, avant de s’aggraver à partir de janvier dernier.
C’est l’administration centrale dont relèvent les arrondissements qui serait le premier responsable de cette situation car, d’après les sources d’Al Massae, les préposés des administrations extérieures ont lancé à plusieurs reprises la sonnette d’alarme pour que leurs services soient fournis en timbres et livrets d’état civil.
Plusieurs usagers, demandeurs de légalisations de signatures ou autres, ont été surpris ces derniers temps en se voyant remettre des documents légalisés, mais sans le timbre de rigueur, un sésame incontournable exigé par les autres administrations pour réceptionner et valider le dépôt de dossiers en tous genres.
Pour ce qui est du livret de l’état civil, de nombreux citoyens sont en attente et font la navette depuis plusieurs mois pour se procurer ce document familial où enregistrer leurs nouveau-nés. D’ailleurs, les rares arrondissements qui délivrent encore ce document sont en passe de connaître à leur tour une panne sèche. A l’image de l’imprimerie en charge de la confection de ces carnets, et dont la panne serait derrière la mise au chômage forcé des services névralgiques de la légalisation et de l’état civil au sein des arrondissements.