Après une baisse estimée à 1 dirham -2 dirhams dans certains marchés- durant presque un mois, plusieurs familles ont été de nouveau surprises par la flambée des prix du poulet, qui ont atteint des niveaux records. Cette envolée des prix est de l’ordre de 40%, ce qui dépasse largement le pouvoir d’achat de plusieurs familles marocaines.
Dans sa livraison du 17 mai, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia consacre un article à la nouvelle envolée des prix du poulet. Ce dernier a atteint des prix records, selon certains vendeurs au marché de Derb Soltane à Casablanca, cités par le journal. Dans les colonnes du quotidien, ils reconnaissent n’avoir jamais vendu le poulet à ce prix en cette période.
Au marché, le poulet a atteint 25 dirhams le kilogramme. Un prix que le poulet n’a jamais atteint, à en croire les vendeurs qui citent quelques rares exceptions, en référence à la saison d’été pendant laquelle la chaleur tue les poussins. Hormis ces cas précis, le prix actuel est une première, rapporte le quotidien.
L’envolée des prix concerne également le poulet croisé qui se vend désormais à 16 dirhams le kilogramme. Auparavant, il ne dépassait pas les 11 dirhams le kilogramme, précise le quotidien. Idem pour le poulet baladi dont le prix au kilogramme dépasse les 80 dirhams. Selon les vendeurs, ce prix devrait augmenter de deux dirhams lors des prochains jours.
Cette envolée est, aux yeux de plusieurs consommateurs, excessive. D’autant qu’ils sont nombreux à se rabattre sur la viande blanche, moins chère que la viande rouge. La colère et l’incompréhension règnent désormais sur les réseaux sociaux, où plusieurs consommateurs ont choisi de s’exprimer, constate le quotidien.
Plusieurs d’entre eux craignent notamment que ces prix n'augmentent lors des prochains jours, notamment en raison de la saison estivale marquée par les fêtes de mariages et les célébrations, et donc par une hausse de la demande en viande de volaille. Face à ce constat, ils exhortent les autorités compétentes à intervenir pour protéger leur pouvoir d’achat.