Nouaceur: arrestation d’un infirmier qui délivrait de faux tests PCR

Tests PCR.

Tests PCR. . DR

Revue de presseKiosque360. La brigade de la gendarmerie royale de 2 Mars, à Casablanca, a pris en flagrant délit un infirmier qui délivrait de faux tests PCR. Arrêté, le mis en cause sera déféré devant la justice. Une enquête a été ouverte sous la supervision du parquet compétent. Les détails.

Le 11/08/2021 à 18h43

Un scandale de falsification de tests PCR vient d’éclater dans la province de Nouaceur, suite à l’arrestation d’un infirmier qui exerçait à l’hôpital Moulay El Hassane, à Dar Bouazza. Cet infirmier délivrait de faux tests PCR à des personnes désirant voyager à l’étranger sans se faire dépister. En contrepartie d’une somme d’argent allant jusqu’à mille dirhams, l’infirmier en question délivrait ainsi à ses «clients» un test PCR négatif, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 12 août.

Dès que cette information s’est répandue dans la région, les éléments de la brigade de la gendarmerie royale de 2 Mars, à Casablanca, ont placé cet infirmier sous surveillance. C’est ainsi qu’ils lui ont tendu un piège pour le surprendre en flagrant délit, en coordination avec le parquet compétent de Casablanca. D’après les sources du quotidien, les gendarmes de 2 Mars ont chargé une personne de contacter l’infirmier sur son téléphone portable, afin de lui demander un test PCR négatif, en contrepartie d’une somme d’argent.

La demande a été immédiatement acceptée et le rendez-vous a été donné, mardi dernier, à l’hôpital Moulay El Hassane, précisent les sources du quotidien. Au moment de la transaction, l’infirmier a donc été pris en flagrant délit de vente d'un faux test PCR par les éléments de la brigade de la gendarmerie, qui lui avaient tendu un guet-apens. Le certificat portait les coordonnées d'une la personne qui n’avait jamais mis les pieds dans cet hôpital pour se faire dépister.

Arrêté, le mis en cause a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte sous la supervision du parquet compétent pour déterminer si l’infirmier interpellé agissait seul ou avec d’autres complices. Lors de son interrogatoire, il a avoué qu’il avait déjà délivré d’autres faux tests PCR, mettant à profit l’obligation de ce document sanitaire pour les voyages à l’étranger.

Par Mohamed Younsi
Le 11/08/2021 à 18h43